page contents

Pour commencer une petite approche livresque…


Celle de l’Oiselier, un petit livre de Daniel de Roulet qui arbore en un ouvrage sorti aux Éditions la Baconnière une plume critique sur la Confédération Helvétique et la création du Canton du Jura.

Tout d’abord l’approche livresque du sujet par son écriture toujours blanche sans tentative de fioritures de belles phrases il décrit les débuts de l’histoire jurassienne née aussi de la violence des Béliers.
Daniel de Roulet par cet ouvrage l’Oiselier inscrit son ouvrage dans une fiction inscrite dans son temps, très distinct de la fameuse fiction intimiste qui a fait la richesse de notre littérature, il précise même que si la Suisse se proclame sans histoire, elle ne peut être en dehors de l’Histoire, de ses violence, de ses secrets.

Anthony Burlaud, Directeur en science politique, conclue son billet en disant que Daniel de Roulet expose, suggère ne conclut pas, et le lecteur sort du livre convaincu que la Suisse n’est pas un pays au-dessus de tout soupçon.

En Suisse, il y a des perturbateurs est le titre de l’article et ils ont nom Rousseau, Ziegler, Frisch, Durrenmatt, mais aussi Niklaus Meienberg que justement Daniel de Roulet met en scène dans son ouvrage, un livre que je vous recommande…

Je crois que certains dans l’assistance l’ont déjà lu, les avis sont partagés… l’un se déclare un peu déçu, on n’apprend rien que l’on ne sache déjà, un autre répond que c’est une trace livresque car souvent le livre répand mieux la mémoire.

Donc traditionnellement je commente l’illustration de l’article soumis à̀ notre analyse…

Mais je prends la liberté de vous citer un plus un poème de Valery Larbaud (1881 – 1957) qui dernièrement est tombé en lecture à mes yeux poétiquement sollicité Valery Laurbaud écrivait des poèmes sous le pseudonyme de Barnabooth, personnage imaginaire.

Le poème est titré : « images, et l’actualité aidant une sorte de lecture subliminale s’impose à la lecture de ce poème »

Un jour, à Kharkow dans un quartier populaire
(O cette Russie méridionale., où toutes les femmes avec leur châle blanc sur la tête ont des airs de Madame)
Je vis une jeune femme revenir de la fontaine portant, à la mode là-bas,
comme du temps d’Ovide
Deux seaux suspendus aux extrémités d’un bois
En équilibre sur le cou et les épaules
Et je vis un enfant en haillons s’approcher d’elle et lui parler
Alors inclinant aimablement son corps à droite
Elle fit en sorte que le seau plein d’eau pute touchât le pavé
Au niveau des lèvres de l’enfant qui s’était mis à̀ genoux pour boire.

A l’époque Kharkow était russe et la capitale de la République Socialiste d’Ukraine et par rapport à̀ ce qui se passe là-bas ce poème titré Images… d’autres images plus contemporaines s’y chevauchent et le prix de l’eau est aussi liquide important en argent. Les poètes ont quelquefois des intuitions.

DIANA MACHULINA l’iconographie illustratrice de l’article.

Le hasard de l’œuvre servant d’illustration à l’article en question ce soir est signé de Diana Machulina, or cette artiste ukrainienne, mais vivant et travaillant à̀ Moscou a exposé à Genève à la Maison du patrimoine industriels et des arts graphiques appelé́ aussi Écomusée Voltaire, musée se trouvant à la rue du Vuache.

Et cette exposition je l’ai vue et ainsi fait connaissance avec l’œuvre de cette artiste. Une artiste qui fait partie de la jeune génération d’artistes contemporains.
C’est une artiste contemporaine qui fait une carrière internationale Moscou bien sûr – Paris – Genève – Monaco.

Trois villes aussi en complicité́ oligarchique avec la Russie.
Elle dit qu’elle est convaincue en toute honnêteté́ que l’Art moderne doit être lié avec la politique, son œuvre Adieu aux Armes datée de 2009 en est l’illustration.
Elle aime explorer les mythes anciens en les revisitant les Petites Bricoles de Pandore – l’Éloge de la Folie si chère à̀ Érasme de Rotterdam, le premier best -seller de l’histoire de l’humanité́… une folie si pleine de crispations.

En ce qui concerne l’ouvre iconographique illustrant l’article : on y voit deux hommes se bataillant avec une chaise, la chaise objet symbolique de dialogue peut devenir une arme… et comme l’artiste le traduit dans la plupart de ses œuvres elle mélange la représentation d’objets quotidiens détournés de leur action qui peut être susceptibles d’être un objet terroriste avec en arriéré fond ou juxtaposition des encarts publicitaires qui représente une valeur financière ajoutée, sortes d’illustrations d’iconographie contemporaines.

Ici, ce combat symbolique de chaises s’éclaire d’une autre lecture … au vu de l’article un combat de chaises musicales dont la gamme est financière, quand il y a de l’économie en question on discute ou alors c’est alors le prétexte de guerre…
La guerre en Ukraine serait elle aussi et avant toute économique… Une interrogation à débattre.

Comme toujours la mise en page du MD est réfléchie.
Juste un rappel évident mais nécessaire… je comprends qu’il y a un objet de répulsion par rapport ce qui se passe en Ukraine et que le ressenti est important… mais évitons de sortir du thème.

Un bref résumé́ de l’article
Tout d’abord la phrase cible, elle est dans le titre
: « Ukraine et ses faux amis et en sous-titre Derrière la guerre, les affairés ».

Un article de Pierre Rimbert qui met le doigt sur un fait évident, la guerre a aussi un but caché… bien sûr ramener dans la Sainte Russie des territoires stratégiques du Donbass et la Crimée, est l’un des buts de Poutine un pays qui s’oublie aussi d’exister économiquement dans le giron russe au profit d’une Union Européenne pas si angélique que ça voulant amener et emmener l’Ukraine dans l’architecture de la fameuse Mondialisation, voilà en une brève phrase la justification de cet article.

J’isole une phrase qui en dit long… les cris d’amour européens lancés depuis l’invasion russe à ce pays frère qu’est l’Ukraine qui défend ses valeurs apparaissent un peu hypocrites…

… Bruxelles met Kiev en demeure de dérussifier son économie.

Donc de cet article démontre que l’invasion Russe n’est pas que territoriale mais surtout économique, aux frontières de la Russie il y a encerclement économique et cela la Russie ne peut le supporter.
Un bal masqué pour un concert d’hypocrisie où les partenaires dansent une valse économique.

Vos commentaires…
Je ne suis pas là pour vous imposer un point de vue.

Pierre Rimbert a-t – il raison dans son analyse.

Il est dit également dans l’article que… Bruxelles organise les délocalisions entre ami avec un motif toujours identique à sa porte, une sorte de petite chine pour alimenter ses fleurons industriels en bras et nouveaux marchés.

L’insistance de Bruxelles à légaliser le travail détaché́ au milieu des années 2000’… seuls prévaudraient désormais les règles fixées par l’employeur…

Bruxelles se considère plutôt comme un employeur… avec le pays en voie de collaboration économique… l’économie du marché́

… Voyez et souvenez-vous de la Grèce ! A vous la parole…

Après un débat assez bien réparti au niveau de l’échange où ont été débités plusieurs évidences et contradictions sur le conflit Ukraine-Russie :

  • sur les multinationales qui imposent leurs vision,
  • sur l’importance ou l’Absolutisme de l’impuissance de l’ONU,
  • sur la polarisation des médias qui détruit la crédibilité́ par rapport à tout ce qui a été distillé au niveau de l’information,
  • sur la décolonisation économique comme intention godille,
  • sur l’Europe qui n’existe plus ou n’a jamais existé,
  • sur la méfiance des jeunes pour la chose écrites,
  • sur les ONG manipulés, enfin certaines,
  • sur la Turquie qui a une conscience d’empathie économique,
  • sur la Vérité c’est que la vérité n’est pas que dans un seul camp.

Une chose et quand même apparue sur la base de l’article de Pierre Rimbert c’est que ce qui est dénoncé par celui-ci, aucun autre média ne l’a abordé et c’est tout à son honneur.

Une intervenante prône le travail immense effectué par l’ONU pourtant perçu négativement par un auditoire sceptique sur l’impuissance par cet organisme à exister comme organe entre les belligérants.

Un intervenant s’est montré très critique sur les journaux tous inféodés selon lui et privilégiant les informations véhiculées par les internautes qui est la vraie parole des citoyens. D’autres méfiants plutôt de cette escalade à tout crin.

Un autre intervenant porte à la connaissance des intervenants l’organe de presse numérique Suisse : Republik d’expression allemande à lire et à écouter et sans publicité, un organe de presse avec pour objectif un journalisme qui rend les idées plus claires dans son action et ses écrits.

AUTEURS ET LIVRES RECOMMANDES

  1. André Gorz, philosophe avec une vision très pessimiste.
  2. Andreï Kourkov, Les abeilles sauvages un humour décapant qui compte le conflit dans le Donbass à travers deux ennemis d’enfance qui deviennent pour faire vivre leur petit village deux amis de belle habitude et d’inquiétude, un livre qui compte l’absurdité́ de la guerre.


Warning: Undefined array key "sharing_networks_networks_sorting" in /home/clients/523e4e5b6bf7d291b8947f185565cbd5/cafediplo/wp-content/plugins/monarch/monarch.php on line 3904

Warning: Trying to access array offset on value of type null in /home/clients/523e4e5b6bf7d291b8947f185565cbd5/cafediplo/wp-content/plugins/monarch/monarch.php on line 3904

Share This

Share this post with your friends!

google-site-verification=yFFjd3cEZI4hwq4ISyb9lJeGNhLezX0OfNZ9nKB-E_s