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Analyse du 11 octobre 2022

Quelques mots d’introduction…

Après les salutations, les présentations il y a eu une toute petite intro expliquant la démarche et la généalogie du Café diplo-philo laboratoire d’idées.

J’ai donc choisi de continuer le café diplomatique mais d’essayer modestement d’en faire analyse mais pas celui de prendre position sur la teneur d’un article.

Et j’ai choisi pour commencer tout de suite un article périlleux titré un voluptueux bourrage de crâne, c’est à dire une position d’animateur et non celle d’une quelconque prise de position sur la teneur justifiée ou non de l’écrit.

Juste encore vous signaler que notre site est désormais facilement atteignable, vous sollicitez Google vous faites directement cafediplo-philo et vous aboutissez sur la bonne sollicitation, vous entrez tout de suite dans le site composé de plusieurs volets.

C’est l’ami Gaétan qui en est le concepteur que je remercie ici vivement et sans son concours technique ce site n’existerait pas, vous verrez en consultant le site qu’il y a plusieurs volets chaque mois, il y aura la relation de ce qui a été dit, pour ceux qui ne peuvent ou pas de venir, ou ceux qui veulent approfondir ce qui a été dit et réagir après coup ou éventuellement me signifier qu’ils ne veulent plus être des nôtres,

Vous pourrez pour ceux qui achètent le Monde Diplomatique ou le lisent à la Bibliothèque Municipale, ils pourront depuis le site proposer d’intervenir pour suggérer un article, la majorité ensuite définira l’article choisi, attention … vous avez jusqu’au 8 de chaque mois pour me le communiquer, comme dernière limite, ensuite je dois le communiquer à la rédaction à Paris. Si je ne reçois aucune réponse, je prends moi-même la décision.

Bon on se lance…

Tout d’abord, l’illustration de l’article par une œuvre de Jane Lewis : la bouche de la Vérité datée de 2011 est perçue ici comme une prise de distance avec la teneur de l’article, on y voit un visage marbré aux quatre profils avec un semblant de micro – fleur.

Jane Lewis est une dessinatrice sur papier native de Liverpool, elle a une technique proche de la Renaissance italienne, lauréate de nombreux prix internationaux, elle est de l’école de Chirico.

Son œuvre d’apparence sage est néanmoins en filigrane subversive sans en avoir l’air – Ici, dans cette œuvre la bouche de la vérité, une parole de marbre, une fausse nature morte.

Il y a dans son œuvre comme un fil narratif mais ici la bouche de la Vérité souligne bien la perception de la lecture de cet article et à mon avis en facilite la lecture.

Analyse de l’article

Une perception de lecture, qui vaut ce qu’elle vaut, le titre un voluptueux bourrage de crâne… la première phrase de l’article met en question le président Volodymyr Zelensky se demandent si le président ukrainien n’est-il pas rédacteur en chef des nations occidentaux ? La question est perfide.

Cette question en lisant cet article m’a posé problème et approuver ce qui est écrit, cet article dénonce un voluptueux bourrage de contre informations de la part des deux belligérants, un article qui philosophiquement parlant est intéressement, faut-il donc amplifier les informations favorables au gouvernement ukrainien avec autant de détermination qu’elle disqualifie tout ce qui pourrait le contredire.

Le titre le dit … Un voluptueux bourrage de crâne et l’iconographie de Jane Lewis titré la bouche de la vérité car semble-t-il dans chaque conflit il y une bouche qui dit la Vérité mais où est la Vérité ?

Le cirque des médias russes ou l’omniprésence du premier ministre ukrainien porte-parole de sa propre parole, faire la part des choses … S’ils sont frères, ils le sont en circonvolutions de langage propre aussi à la mentalité slave, il ne faut pas oublier

Quelques phrases cibles de l’article…

l’Ukraine symbole de la démocratie libérale se confond aux yeux des Russes avec son président télégénique et courageux. Sa cause devient une religion civile, le mettre en cause… un blasphème…

Et de l’autre côté, parlant des Russes, il est mis en avant … que Moscou a la haine de la démocratie, la volonté de reconstituer l’empire des tsars, la fascination pour Ivan terrible, Staline et Hitler… l’hebdomadaire The Economist prétend que le Z arboré par les partisans de l’armée russe représentait une demi-svastika.

Chacun se fait un bourrage de crâne mais chacun en joue honnêtement cet article choisi par moi est une sorte d’article de voluptueux écrit d’ouate médiatique…

La différence médiatique évoquée dans cet article du Monde Diplomatique pour moi soulève la différence philosophique qui donne existence de perception de la Russie et de l’Ukraine, deux pays frères mais si différents…

L’un la Russie habituée historiquement à une soumission du chef, qu’il soit tsar, secrétaire général du parti communiste ou main de Poutine ancien membre du KGB.
De l’autre côté l’Ukraine un pays qui s’habitue à penser loin du système de pensée du Kremlin.

Quand la Russie s’insurge contre les choses monstrueuses qui guident les démocraties, c’est à dire les discriminations inversées, qu’un garçon devienne une fille ou inversement, … ivg et autres concepts de libertés acquises selon nous… l’on voit qu’il y a une autre manière de penser.
Poutine, c’est à dire le représentant incarné de la Russie trouve cela contre nature.

A la limite de l’absolu, il fustige ce que nous appelons le Cancel / culture – en passant, justifié pu pas , le mot Cancel / culture est quand même colonisation du langage – ce qui ne veut pas dire que j’approuve Poutine, je constate, il fustige aussi l’histoire avec un grand H en déclarant obsolète la démocratie comme source d’appauvrissement de la morale – car dans l’histoire, notre histoire européenne nous ne parlons que des questions de genre et de race, d’où à ses yeux notre décadence supposée.

Puis la parole a été donnée à l’auditoire.

On s’est lancé et le sujet était par trop brulant, épidermique et le signataire peut-être trop enclin à être dépassé́ par les réactions des participants, un peu débordé́ par le sujet brulant, pris par les courants contradictoires des médias ukrainiens et russes, le ressenti d’une partie de l’auditoire était tel, néanmoins certaines données ont réussi à passer

… la neutralité́ est criminelle… ne pas provoquer Poutine … des phrases qui poussent à défléchir … le fond du fond c’est vendre des armes… les faits se sont motivés … les réseaux sociaux font conscience, hélas … visez l’élite … perte de l’évolution…

Les penseurs Yuval Noah Harari, auteur du best-seller : Sapiens, Une brève histoire de l’humanité́ et Fréderic Lenoir autre auteur oscillant entre ouvrages sur la sagesse et les crises du monde ont été évoqués.

Nous nous sommes donné rendez-vous pour le 8 novembre sur un autre thème, mais un article de MD toujours relatif à l’Ukraine

Faute de temps l’analyse du livre les Wagons Rouge de Stig Dagermann, auteur suédois 1923-1954 écrivain fécond et précoce, était inscrit au programme d’analyse, en voici ici quelques appréciations, il s’est suicidé à l’âge de 31 ans… c’est un recueil de nouvelles parus à Actes Sud.

Un absurde à la Camus effleure les pages notamment dans la nouvelle titrée Le Procès… les accusés répondent du crime horrible d’avoir utilisé les toilettes dans un train à l’arrêt ou alors d’avoir confondu les titres de noblesse entre comte et baron, confusion bien sûr éminemment repréhensible, c’est ma nouvelle préférée…

L’écriture de Stig Dagermann atteint par moment une vive hallucination fantastique, un délire notamment avec la nouvelle les wagons rouges qui donne titre à l’ouvrage
Une écriture qui réclame une lecture exigeante, souvent éblouie, ici c’est une écriture démesure … une phrase extraite de la nouvelle le Huitième jour montre la poésie un peu délirante de Stig Dagermann… le navire est une cellule qui déambule avec l’horizon pour barreau, à peine approche-t-on de la côte, les barreaux se brisent.
Un petit livre d’une trentaine pages mais une écriture d’un écrivain trop vite disparu.
Un petit livre mais que nous vous recommandons.

Faute de temps l’analyse du livre les Wagons Rouge de Stig Dagermann, auteur suédois 1923-1954 écrivain fécond et précoce, était inscrit au programme d’analyse ,en voici ici quelques appréciations, il s’est suicidé à l’âge de 31 ans… c’est un recueil de nouvelles parus à Actes Sud

Un absurde à la Camus effleure les pages notamment dans la nouvelle titrée Le Procés… les accusés répondent du crime horrible d’avoir utilisé les toilettes dans un train à l’arrêt ou alors d’avoir confondu les titres de noblesse entre comte et baron, confusion bien sûr éminemment repréhensible, c’est ma nouvelle préférée.

L’écriture de Stig Dagermann atteint par moment une vive hallucination fantastique, un délire notamment avec la nouvelle les wagons rouges qui donne titre à l’ouvrage
Une écriture qui réclame une lecture exigeante, souvent éblouie, ici c’est une écriture démesure … une phrase extraite de la nouvelle le Huitième jour montre la poésie un peu délirante de Stig Dagermann… le navire est une cellule qui déambule avec l’horizon pour barreau, à peine approche-t-on de la côte, les barreaux se brisent.
Un petit livre d’une trentaine pages mais une écriture d’un écrivain trop vite disparu.
Un petit livre mais que nous vous recommandons.

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